Reims-la-Brûlée

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Reims-la-Brûlée
Reims-la-Brûlée
Mairie du village
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Vitry-le-François
Intercommunalité Communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx
Maire
Mandat
Joël Lagneaux
2020-2026
Code postal 51300
Code commune 51455
Démographie
Gentilé Reimbrûloise, Reimbrûlois
Population
municipale
219 hab. (2021 en diminution de 6,81 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 10″ nord, 4° 40′ 10″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 124 m
Superficie 6,51 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vitry-le-François
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sermaize-les-Bains
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Reims-la-Brûlée
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Reims-la-Brûlée est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Reims-la-Brulée est un village rural du Perthois situé à 6 km à l'est de Vitry-le-François.

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • Tournizet.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par le ruisseau de Gercourt, qui se jette dans le canal de la Marne au Rhin.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 769 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Reims-la-Brûlée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,5 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), eaux continentales[Note 4] (8,2 %), forêts (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

À la fin de l'Ancien Régime, en 1789, le village était compris dans l'élection et suivait la coutume de Vitry. L'église paroissiale Saint-Martin[14] relevait du Diocèse de Châlons et du doyenné de Vitry-le-Brûlé. Le prieur de Saint-Thibaud de Vitry présentait à la cure[15].

Par un décret de Napoléon III, l'église est érigée en chapelle vicariale[C'est-à-dire ?] en 1865[16]

À l'issue de la Première Guerre mondiale, la commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [17].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Vitry-le-François du département de la Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de la Marne.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Thiéblemont-Farémont[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Sermaize-les-Bains.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de Champagne et Saulx, est membre, depuis le , de la communauté de communes Côtes de Champagne et Saulx.

En effet, conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du [19], les quatre petites intercommunalités :
- communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion,
- communauté de communes des Côtes de Champagne,
- communauté de communes des Trois Rivières
- communauté de communes de Champagne et Saulx
ont fusionné le , en intégrant la commune isolée de Merlaut, pour former la nouvelle communauté de communes Côtes de Champagne et Saulx[20].

Dans le cadre des prévisions du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du [21], celle-ci fusionne le avec cinq des sept communes de Saulx et Bruxenelle (Étrepy, Pargny-sur-Saulx, Blesme, Saint-Lumier-la-Populeuse, Sermaize-les-Bains) pour former la nouvelle communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx, dont Reims-la-Brûlée est désormais membre.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1878[22] M. Guyot    
1879[23]   M. Dessanlis    
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 1995 Michel Burkel    
mars 2001 mars 2008 Bernard Puissant    
mars 2008[24] avril 2012 Régis Grossetête    
avril 2014[25] En cours
(au 4 juillet 2014)
Joël Lagneaux
Réélu mai 2020
  Exploitant agricole

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

En 2021, la commune comptait 219 habitants[Note 5], en diminution de 6,81 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
125112144160160151156174164
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
168159156168164179172163163
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
147156146122129121119149139
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
140151169176181181204210232
2018 2021 - - - - - - -
225219-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Martin
  • Église Saint-Martin.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Reims-la-Brûlée et Frignicourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Edouard de Barthélemy, Diocèse ancien de Châlons-sur-Marne, histoire et monuments: suivi des cartulaires inédits de la commanderie de la Neuville-au-Temple, des abbayes de Toussaints, de Monstiers et du prieuré de Vinetz. [With "pièces justificatives."], (lire en ligne)
  15. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique du département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 380 p. (lire en ligne), p. 226.
  16. « N°20212 - Décrets impériaux (contre-signés par le Garde des sceaux, ministre de la justice) du 23 novembre 1865 », Bulletin des lois, no 1227,‎ , p. 25 (lire en ligne, consulté le ) sur Google books.
  17. Journal officiel du 11 août 1921, p. 9449.
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
  20. « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération Intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes Champagne et Saulx, de la Communauté de communes des Côtes de Champagne, de la Communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion et de la Communauté de communes des Trois Rivières en y incluant la commune isolée de Merlaut », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter,‎ , p. 8-14 (lire en ligne).
  21. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], (consulté en ).
  22. Almanach historique administratif et commercial...Matot-Braine, Reims, 1878, p248.
  23. Almanach historique administratif et commercial...Matot-Braine, Reims, 1879, p236.
  24. Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
  25. « Le nouveau conseil municipal est installé à Reims-la-Brûlée », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.